Samedi 22 juillet
CCL
16:30 Barricades - mémoires de partageux
20:30 Le récital de la Mistoufle
Spectacle extérieur
« Les squelettes géants » des Géants du Sud (déambulation durant la journée)
13:00 « Gloire et cailloux » de Compagnie du Jeu de Paume (scène extérieure)
15:00 « Paroles en miettes » du Collectif Les veilleuses de mots (Devant le CCL)
16:00 « Les Claudes » (place du marché)
19:00 « Time loop » de Circus Donkey productions (lieu à préciser)
Information, addresse & description:
Le programme et les horaires de théâtre peuvent
Centre de Culture & de Loisirs (CCL): Rue d’la Zouc 6
Barricades - mémoires de partageux
par Christian Leduc
Avec sa guitare à textes et ses chansons à cordes, une voix chaleureuse, une pointe d'humour drôle... et tellement de sensibilité, ce joueur de mots chante passions et révoltes depuis une trentaine d'années dans les lieux à taille humaine de liberté d'expression !!
Avec ce spectacle, Christian Leduc convie à un voyage musical mémoriel dans les racines libertaires de l'Histoire de notre classe sociale. En plus de quelques unes de ses chansons artisanales et rebelles, il interprète à sa façon des créations (ou reprises) de Jean-Baptiste Clément, Igor Agar, Serge Utge-Royo, LaReplik, Marc Ogeret, Le Cri du Peuple, Jules Jouy, Michèle Bernard, Agnès Bihl, Ralph Chaplin, Jean Baumgarten, Paul Paillette, Corrigan Fest, La Fiancée du Pirate, Étienne Roda-Gil, Bérurier Noir, René Binamé, Louise Michel,...
Un voyage entre 1871 et notre début de XXIème siècle... en passant par Paris, la Kanaky, Chicago, l'Ukraine, Barcelone et le quartier d’Exarcheia à Athènes,...
Avec une superbe fresque signée Gines Maldonado !
S’inspirer de l’expérience de nos grands-frères et grandes-sœurs pour construire un monde meilleur...
« Gloire et cailloux » de Compagnie du Jeu de Paume Une conférence littéraire, une autrice sur son 31, un exploit titré 52. Mais ici, les idées grandioses se transforment peu à peu en cailloux battus par le vent et en vaches sur des téléskis. Reste une seule question: jusqu’où ira-t-on pour avoir sa gueule sur un timbre ?
Le récital de la mistoufle par AbSTRAL & Blok
Le récital de la mistoufle, un spectacle en musique, un assemblage d’articles du Père Peinard - hebdomadaire libertaire français édité entre 1889 et 1902. La gouaille argotique déploie ici son franc-parler détonnant, la langue se montre truculente et parfois cocasse, surprenante pour un langage de presse. Plus d’un siècle s’est écoulé depuis la rédaction de ces articles, il est pourtant troublant de constater que les propos du Père Peinard restent d’actualité, d’autant plus en ces temps incertains et chahutés.
À partir d’articles choisis et d’écriture in-situ, le duo propose un spectacle/concert sans aucune censure ni concession. L’occasion de mettre en parallèle les préoccupations actuelles et celles de la population de la fin du XIXe siècle.
Le Père Peinard est fondé en février 1889 par le militant ouvrier anarchiste Émile Pouget (1860-1931). Pouget prône la grève générale, attaque et dénonce le capitalisme, l’Etat, l’armée et la religion en s’inscrivant dans la tradition argotique, gouailleuse et outrancière d’Hébert et de son Père Duchesne pendant la Révolution française.
Le Père Peinard, rédigé la plupart du temps par le seul Émile Pouget, marquera son temps. Il est caractérisé par des articles courts et incisifs, par un discours clair, direct et imagé, inspiré du langage populaire de l’époque, loin de tout académisme. Pouget s’explique dès le premier numéro du journal : « Turellement, en ma qualité de gniaff, je ne suis pas tenu à écrire comme les niguedouilles de l’Académie : vous savez, ces quarante cochons immortels, qui sont en conserve dans un grand bocal, de l’autre côté de la Seine. » Il utilise ainsi le parler des travailleurs-euses, des ateliers, des gens de la rue ; le journal étant lu principalement par les sans-travail, les ouvrier-e-s, les paysan-e-s, les trimardeurs-euses ou les soldats.
L’art du Père Peinard réside dans sa capacité à utiliser un langage populaire pour rendre imagées et expressives les inégalités sociales et les atrocités qui en découlent. La lecture de ces articles présente un côté jouissif indéniable où se mélangent humour, ironie et irrespect. Une verve singulière et franche, une incroyable liberté d’écrire tout et n’importe quoi, sans aucune crainte de la répression qui sévit.
Au fil des numéros, le journal se fait l’écho de nombreuses luttes, devenant de fait un détonateur social. 406 numéros verront ainsi le jour, entre 1889 et 1902. Une incitation à la révolte, au « chambardement général », comme Emile Pouget le dit lui-même. Une formule sincère, virulente et lapidaire qui trouve les mots justes pour dénoncer avec ardeur les injustices de l’Histoire.
« Les squelettes géants » des Géants du Sud
Déambulation de squelettes qui dansent et interagissent avec le public, l’air de dédramatiser la mort à la manière de la culture mexicaine qui fête cette fatalité en chant et danse.
« Les Claudes » Claude et Claude, deux clowns traumatisés, sont en cavale. Ils vont tenter d’organiser une rave clandestine sans se faire attraper par la « Poiscaille », une mystérieuse force policière anti-clown.
« Paroles en miettes » du Collectif Les veilleuses de mots L’une lance des miettes de poésie de Jacques Prévert. L’autre souffle des airs d’accordéon diatonique. Ensemble elles vous emmènent à la rencontre d’oiseaux. Deux veilleuses de mots portent voix, cœurs et tripes… aux oreilles sensibles !